Auteur : Maxime Raby

Fibre : les “petits” opérateurs et leurs offres débarquent dans les grandes villes

Sur le marché de la fibre optique, une nouvelle concurrence arrive dans des grandes villes face à Orange, Free, SFR et Bouygues.

Piqûre de rappel, Bouygues Telecom s’est allié fin 2018 à sa filiale Axione et le fonds Mirova afin de développer l’infrastructure FTTH en zone très dense, une collaboration qui va bien au-delà d’un simple financement. 

L’accord signé garantit à Bouygues Télécom le financement et le déploiement d’une infrastructure complémentaire de 3.4 millions de prises FTTH. Ce partenariat a permis la création par Axione et Mirova de CityFast, un opérateur en charge de ce déploiement en zones très denses, auquel Bouygues a alors cédé 140.000 lignes de fibre optique dans les grandes villes.

Si l’opérateur de Martin Bouygues a accès au réseau de CityFast pour une durée de 30 ans, les infrastructures devaient également être ouvertes à tous les autres opérateurs. Et cela avance, puisque des lignes sont en passe d’être ouvertes, rapporte Les Echos. Après avoir engagé un plan d’investissement de 600 millions d’euros,  CityFast revendique aujourd’hui 800.000 lignes FTTH déployées. De quoi passer à la prochaine étape, à savoir “la commercialisation de ces tuyaux aux opérateurs intéressés” comme par exemple Coriolis et Adista. Sont d’abord concernés les opérateurs spécialisés dans les TPE-PME. Ces derniers vont avoir la possibilité de proposer leurs offres à moindre prix, à des tarifs divisés par 3 pour les professionnels. “ Nous faisons le pari de la masse, avec des prix extrêmement agressifs. Aujourd’hui, une offre ADSL pro, avec des débits très inférieurs, se vend 60 à 80 euros. La fibre pro ne descend pas en dessous de 300 euros”, a indiqué Eric Jammaron, président de CityFast.

Pour les petits opérateurs grand public, la porte est également ouverte même si ce segment est plus complexe à migrer sur une offre « alternative », poursuit le quotidien. 

Dès cette semaine, CityFast ouvre à la location ses lignes FTTH d’abord dans le 7e arrondissement de Paris, puis dans les autres quartiers, mais aussi à Lyon et Marseille. Reste à savoir quels opérateurs vont se ruer dessus! 

Pour rappel, en zone très dense, chaque grand opérateur déploie son propre réseau et n’a pas l’obligation de le mutualiser. Un opérateur tiers peut toutefois commercialiser des offres en signant un accord de co-investissement, lui donnant accès à un certain nombre de prises FTTH.

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Plan THD : face au coup de boutoir des associations de collectivités, l’Etat réaffirme ses engagements et veut aller plus loin

Face à la colère des associations de collectivités et leur retrait du comité de concertation du plan THD, le gouvernement réaffirme ses engagements dans la généralisation de la fibre pour tous.

Le divorce est entamé mais il faudra peut être recoller les morceaux. Les associations de collectivité ADF, AVICCA, France Urbaine et Régions de France ont décidé hier à l’unisson de claquer la porte du comité de concertation du Plan France Très haut débit, le jugeant “mort”. En cause, le coup de rabot du gouvernement sur les aides au financement de la fibre pour tous en 2025 et l’absence de marge de négociations sur la consultation en cours portant sur le nouveau cahier des charges en vue de généraliser la fibre dans tous les départements d’ici 5 ans.

Face à cette décision et à la remise en cause de son engagement, l’Etat se fend aujourd’hui d’une réponse et réaffirme que “les engagements du plan Très Haut Débit seront tenus” tout en assurant  souhaiter “aller encore plus loin en matière de couverture numérique en fibre optique”.

L’Etat estime “regrettable” ce retrait des associations de collectivité alors qu’une  “concertation vient d’être lancée pour aller au-delà des objectifs du plan France très haut débit.” Le gouvernement rappelle que dans une consultation lancée le 3 décembre, il propose désormais “de généraliser la fibre dans tous les départements, et ouvre pour cela un nouveau guichet de financement pour accompagner les départements qui ne se sont pas à ce stade engagés dans la généralisation de la fibre optique.”

Par ailleurs l’Etat s’est d’ores et déjà engagé à consacrer à cet objectif une enveloppe de 280 millions d’euros d’ici à 2022, pour accompagner les collectivités concernées, dans un objectif de cohésion des territoires.

Le Gouvernement réitère donc son invitation à contribuer à la consultation en cours et poursuivra la concertation avec l’ensemble des acteurs partageant l’objectif de poursuivre le plan France THD. Avant de rappeler : ” la bonne coordination qui a prévalu jusqu’à présent a permis la réussite de ce plan. Au surplus, les projets déjà financés devraient permettre d’atteindre une couverture de près de 92 % des locaux en fibre jusqu’à l’abonné (FttH) à l’horizon 2025. La France sera ainsi parmi les tous premiers pays européens en matière de déploiement de la fibre, en ligne avec l’atteinte de l’objectif de très haut débit pour tous en 2022.” 

Les associations de collectivités demandent quant à elle une nouvelle consultation sur un cahier des charges “qui en reviendrait aux fondamentaux du Plan France THD.”

La rallonge proposée au Sénat et refusée par l’Etat leur reste en travers la gorge.  La consultation en cours sur le nouveau cahier des charges relève d’une double hypocrisie selon elles. “Il ne s’agit pas de rouvrir le Plan France THD, le nouveau dispositif n’ayant rien à voir avec le précédent. Calé sur un niveau d’engagement budgétaire non justifié et trop faible (140 millions d’€ quand toutes les études prévoient au moins 600 millions), il n’y a aucune marge de négociation dans le cadre de la consultation lancée par l’État… à l’exception peut-être de la date « pivot » du 30 juin 2020 pour déposer les dossiers”, s’est plaint hier l’Avicca. Le calumet de la paix ne sera pas fumé aujourd’hui.

 

 

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Les offres fibre de Free pointent le bout de leur nez dans un nouveau RIP

Après avoir débuté les raccordements en Haute-Garonne sur le réseau fibre 31 la semaine dernière, Free continue de lancer ses offres fibres sur les RIP, cette fois dans l’Agglomération de Pau Béarn Pyrénées.

De premières Freebox sont éligibles au FTTH sur le réseau d’initiative publique LaFibre Paloise, lequel est opéré par Axione avec qui Free a signé un accord cadre en juin 2017. Selon les constatations de Busyspider, des adresses sont concernées dans les villes de Lescar, Lons, dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Il s’agit pour le moment de pré-ouvertures, l’arrivée de la fibre de Free sera fera progressivement sur tout le réseau.

La Fibre Paloise est la société en charge d’exécuter la politique publique d’aménagement du territoire en très haut débit décidée par les élus de la Communauté d’Agglomération Pau Béarn Pyrénées. Son objectif, une couverture de 100% d’ici la fin de l’année, soit 90 500 prises. 

 

Retrouvez toutes les informations sur la fibre de Free dans ce thémasite dédié.

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La fibre de Free arrive dans un nouveau RIP

L’opérateur de Xavier Niel annonce le début de l’arrivée de ses offres fibre aujourd’hui en Haute Garonne. Free commence ses raccordements sur le réseau de Fibre 31.

De premières adresses sont éligibles aux offres FTTH de Free, notamment dans la commune de Seysses. A noter que Altitude Infrastructure avec qui l’opérateur a signé un contrat cadre, assure la conception, le financement, la construction, la commercialisation, l’exploitation et la maintenance du réseau à Très Haut Débit (fibre optique) sur l’intégralité du territoire de la Haute-Garonne, soit pour près de 280 000 foyers, établissements publics et entreprises. Altitude a signé en 2018 une DSP (délégation de service publique) relative au réseau d’initiative publique avec du Syndicat Mixte Haute-Garonne Numérique. Free continue de lancer progressivement sur les RIP avec pour objectif d’être présent sur chacun d’entre eux.

 

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Free lance ses offres fibre dans une nouvelle zone

Leader en matière de recrutement sur la fibre au troisième trimestre avec un nouveau record tous opérateurs confondus, Free poursuit le lancement progressif de ses offres fibre sur les RIP. Après la Drôme la semaine dernière, c’est au tour de l’Eure.

Free continue de déployer sa stratégie visant à être présent sur tous les réseaux d’initiative publique dans l’hexagone, notamment sur ceux à faible part de marché. Après le Grand Est (Rosace)l’Auvergnele Vauclusela Manche ou la Sarthe, et plus récemment la Drôme, l’opérateur de Xavier Niel commence à proposer sa fibre sur le réseau d’Eure-Normandie Numérique, opéré par Axione, en particulier dans la ville de Bernay et sur d’autres communes. Il s’agit pour le moment de pré-ouvertures, rapporte BusySpider, à l’origine de cette information.

En juin dernier, le Syndicat Mixte « Eure Normandie Numérique » a choisi de confier à la  Axione (en groupement avec Bouygues Energies & Services, FIDEPPP 2 et Mirova SP5) la réalisation et l’exploitation du réseau FTTH dans le cadre d’une délégation de service public d’une durée de 20 ans. 

Pour rappel, Free a conclu en juin 2017 un contrat-cadre d’approvisionnement pour pouvoir proposer ses offres sur les différents RIP opérés par Axione. L’opérateur de Xavier Niel a également signé avec les opérateurs d’infrastructure Covage et Altitude.

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Free constate les effets positifs sur la fibre de son plan de transformation

 

Dans un contexte ultra-concurrentiel et pris à son propre jeu, Free a revu en profondeur courant 2018 son approche commerciale afin de redynamiser sa croissance et accélérer comme jamais sur la fibre. Aujourd’hui, l’opérateur de Xavier Niel se félicite du chemin parcouru.

Un second souffle. Après avoir perdu un demi-million d’abonnés depuis un an et demi, Free remonte la pente commercialement au troisième trimestre. En premier lieu sur le fixe avec des recrutements positifs (+32 000) pour la première fois depuis 6 trimestres, une performance portée par un record historique tous opérateurs confondus sur la fibre (+ 210 000 clients). « Nous constatons les effets positifs de notre plan de mai 2018 : nous avons gagné en efficacité en déployant mieux nos réseaux, recruté plus de 1.000 salariés sur la fibre et diversifié nos canaux de distribution» ,a indiqué hier Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad lors d’une conférence de presse par téléphone en marge de la présentation des résultats trimestriels du groupe.

En effet une nouvelle approche commerciale visant à amener Free dans un nouveau cycle de croissance a été initié il y a plus d’un an. Ce plan de transformation repose depuis sur une politique promotionnelle mieux adaptée, le déploiement d’une politique active de fidélisation et de rétention, une segmentation plus forte des canaux de distribution mais aussi sur une accélération sans précédent sur la Fibre et la poursuite de la montée en puissance sur la 4G.

Si cette approche porte aujourd’hui ses fruits financièrement et en partie commercialement, la fuite d’abonnés se poursuit sur le mobile bien que les pertes soient plus légères, en somme, encourageant. Au total 18 000 abonnés ont quitté l’opérateur au troisième trimestre sur ce segment, contre 77 000 lors du trimestre précédent et 90 000 il y a un an.

Il s’agit surtout des « clients à 2 euros, ou ultra-discountés », précise Thomas Reynaud aux Echos, préférant mettre l’accent sur l’amélioration du mix d’abonnés. Free continue en effet sa montée en gamme en engrangeant près de 150.000 nouveaux abonnés à ses forfaits 4G, à plus forte valeur.

Prochaine étape pour l’opérateur, le lancement d’une nouvelle Freebox “bon marché” dans les prochaines semaines, armée pour séduire un public plus large. Mais aussi une révolution sur le mobile. Xavier Niel l’a annoncé en décembre 2018, l’opérateur veut tout changer, “on va créer un nouveau modèle dans le mobile à tous les niveaux […] au niveau des terminaux, au niveau des offres, la distribution, plein de trucs…on a fait une révolution en 2012 et on essaye de se réinventer tous les 6 ou 7 ans”. 

Attendue aussi, la simplification sur les offres fixes et mobiles. Free l’a scandé haut et fort en mai dernier lors de son “Capital Markets Day”, il veut revenir à ses valeurs historiques, à savoir des offres simples, transparentes et innovantes. Patience.

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Free relance la machine sur le fixe et bat tous les records sur la fibre avec 210 000 nouveaux abonnés au troisième trimestre

Après 6 trimestres consécutifs dans le rouge commercialement, Free sort la tête de l’eau sur le fixe au troisième trimestre porté par la fibre, “avec la meilleure performance jamais réalisée tous opérateurs confondus”.

La fin de la traversée du désert. Ce troisième trimestre comme l’avait laissé entendre Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad il y a quelques mois, marque le retour à des recrutements nets positifs sur le fixe pour Free, avec 32 000 nouveaux abonnés engrangés. Un accroissement tant attendu de la base d’abonnés lié à une énorme performance sur la fibre où Free a séduit 210 000 recrutements nets sur le trimestre, “soit la meilleure performance jamais réalisée tous opérateurs confondus”, fait-il savoir. L’opératyeur de Xavier Niel peut ainsi se targuer d’être le meilleur recruteur en FTTH depuis le début de l’année en France. Free compte plus de 1,5 million d’abonnés et 12 millions de prises raccordables à fin septembre. “C’est désormais près d’un quart denotre base d’abonnés fixe qui a accès à la Fibre Free”, confirme un communiqué.

“Avec l’accélération des déploiements et la commercialisation des offres Fibre Free dans les zones de co-financement en ZMD (Zones Moyennement Denses) et sur les RIP (Réseaux d’Initiative Publique), la Fibre continue d’être un outil de conquête. Ainsi, sur 3 nouveaux abonnés Fibre Free, 2 sont issus de recrutements (et non de migration)”, précise l’opérateur ce matin. 

Enfin, la fin de la dépendance aux offres très promotionnelles fait du bien à Free. La base d’abonnés sous promotions agressives a été divisée par 2 en un an, entraînant une réduction significative du churn.

 

Conséquence, de cet accroissement, le chiffre d’affaires services Fixe enregistre une hausse de 1,1% sur le trimestre à 661 millions d’euros (-0,6% hors impact de Jaguar Network). La bonne tendance observée depuis le 4ème trimestre 2018 se poursuit, résultant du succès du repositionnement des offres commerciales et de l’accélération sur la Fibre. 

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Fibre optique : la Cour d’appel confirme une décision de l’Arcep en faveur de Free et rejette tous les arguments d’Orange

Fin du feuilleton, la Cour d’appel de Paris confirme intégralement la décision de l’Arcep dans un différend opposant Free à Orange sur l’accès aux réseaux mutualisés en fibre optique jusqu’à l’abonné.

Durée de droits d’usages, modalités de la tarification de l’accès aux réseaux FttH et utilisation de fibres surnuméraires pour raccorder les stations de base de Free Mobile… L’Arcep a tranché en faveur de Free en juin 2018 dans un conflit l’opposant à Orange en rééquilibrant les accords entre les deux opérateurs à propos des conditions d’accès du FAI de Xavier Niel au réseau FttH de l’agrume en zones AMII. Mais l’opérateur historique n’avait alors pas dit son dernier mot en formant un recours en annulation de la décision du régulateur.

Par ordonnance du 30 janvier 2019, le magistrat délégué par le premier président de la Cour d’appel de Paris avait alors rejeté la demande d’Orange “de sursis à exécution de la décision de l’Arcep”. Avant que le  26 septembre dernier, la Cour d’appel de Paris confirme la décision de l’Arcep dont Orange contestait la légalité, fait savoir aujourd’hui le régulateur.

Piqûre de rappel

De mémoire, Free a déposé une requête à l’Arcep en novembre 2017 en lui demandant de trancher un différend avec l’opérateur historique. Dans le détail, trois aspects étaient concernés. D’abord, la durée des droits d’usage accordés à Free par Orange en contrepartie de son cofinancement et d’une solidarité sur les coûts d’entretien du réseau. Dans sa décision, le régulateur a alors imposé à Orange d’accorder à Free un droit d’accès d’une durée définie et d’au moins 40 ans (contre 20 ans précédemment), ce qui lui permet de disposer d’une meilleure visibilité au regard des investissements consentis et de son apport sur l’entretien du réseau. 

Autre requête, la communication à Free d’éléments de compréhension sur la formation des différents tarifs du réseau cofinancé et de visibilité sur les grandes masses de coûts sous-jacents, ainsi que les conditions de décision des évolutions tarifaires. Une nouvelle fois, la police des télécoms a répondu favorablement, en enjoignant Orange à proposer à Free “un avenant à son contrat d’accès prévoyant la définition de manière explicite et transparente des liens entre les principaux tarifs du contrat et les coûts du réseau cofinancé ainsi que la transmission des grandes masses des dépenses d’investissement et d’exploitation du réseau déployé par Orange en zone AMII, de façon agrégée et dans un calendrier adéquat”, avait fait savoir l’Autorité.

Dernière demande et pas des moindres, Free réclamait la possibilité d’utilisation de fibres surnuméraires disponibles sur le réseau FttH d’Orange aux fins de raccordement par Free des stations de base mobile de Free Mobile. L’Autorité a alors estimé que le raccordement des stations de base mobiles de Free Mobile à l’aide du réseau FttH qu’il cofinance constituait une demande équitable. “Cette possibilité de raccordement favorisera l’accès des Français à la 4G et demain la 5G”, a justifié l’Arcep avant d’ajouter que l’agrume devra ainsi permettre à Free de se raccorder.

Dans son arrêt, la Cour valide la décision de règlement de différend de l’Arcep et rejette les arguments d’Orange dans leur totalité.

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Les offres fibre de Free pointent le bout de leur nez dans 7 départements, sur les réseaux d’SFR

Free continue de lancer ses offres fibre progressivement en zone AMII de SFR. Des adresses Freebox sont à présent éligibles dans 11 villes réparties dans 7 départements.

Bonne nouvelle pour les abonnés concernés, Free ouvre certaines zones sur les réseaux d’SFR. Des abonnés Freebox sont désormais éligibles à la fibre optique dans le Nord, l’Oise, le Val d’Oise, les Alpes-Maritimes, la Seine Maritime, le Pas de Calais, et le Var, révèle ce matin Busypider. Au total, 11 villes sont concernées, comme Compiègne,  Haulmont, Jeumont Maubeuge, La Colle sur Loup, Boulogne sur mer et Le Petit Quevilly.

Fruit de la signature il y a 7 mois, d’un contrat d’accès dans la zone AMII de SFR sur les mêmes principes que celui conclu avec Orange, les offres fibre de Free se démocratisent non seulement sur les RIP à vitesse grand V mais également sur les réseaux de l’opérateur au carré rouge. En mars dernier, une première zone a été ouverte, dans la  banlieue de Toulouse, puis la Rochelle et son agglomération ou encore la banlieue de Nantes et de Lyon ont emboîté le pas. A noter que début octobre, l’opérateur de Xavier Niel a commencé à lancer ses offres fibre sur un réseau d’initiative publique de SFR Collectivités, Debitex. Celui-ci dessert la Seine-Saint-Denis (93) et le Val-d’Oise (95).

 

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Free débarque sur un RIP de SFR Collectivités, de premières Freebox éligibles à la fibre

Après les zones AMII de SFR, Free commence à lancer ses offres fibre sur un réseau d’initiative publique de l’opérateur au carré rouge : Debitex.

Free a-t-il signé un accord cadre avec SFR Collectivités? S’il est encore trop tôt pour le dire bien que cela soit imaginable d’ici la fin de l’année selon InfraNum, une chose est sûre, Free vient d’arriver sur le RIP Debitex de l’opérateur d’infrastructure. Celui-ci dessert la Seine-Saint-Denis (93) et le Val-d’Oise (95), “les premières adresses Freebox sont détectées éligibles sur la ville de Villepinte dans le 93”, révèle Busyspider.

Le réseau de Debitex Telecom, filiale de SFR Collectivités, a pour objectif de desservir progressivement en fibre optique d’ici 2020 les 14 communes de Seine-Saint-Denis non irriguées par le réseau Irisé et les 13 communes du Val d’Oise faisant partie de la zone d’intervention de l’EPA Plaine de France.

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