Un nouveau NRO a été détecté chez Free le 31 mai. Il est situé à Le Mans (72000) dans le département du Sarthe.
Un nouveau NRO a été détecté chez Free le 31 mai. Il est situé à Le Mans (72000) dans le département du Sarthe.
Calendrier prévisionnel du déploiement de la fibre optique en France, solutions alternatives pour desservir les dernières zones du territoire en très haut débit, financement et situation de Free. À l’occasion d’une interview avec Étienne Dugas, président d’InfraNum, fédération regroupant les principaux acteurs du très haut débit en France, Univers Freebox fait sur le point sur le déploiement du très haut débit en France.
Étienne Dugas : Bien sûr. Nous sommes à l’aube d’une approche radicalement nouvelle en matière de gestion et d’information sur nos territoires. S’il y a quelques exemples concrets et remarquables de smart territoires, le potentiel d’applications et d’usages est énorme, et je présume que nous ne sommes pas au bout de nos surprises…
Oui, car la capacité de la fibre étant quasiment infinie, chaque longueur d’onde, elles-mêmes déclinées en très grand nombre, peut sur une même fibre véhiculer des débits colossaux. En débit réel, la capacité du réseau dépend au final des équipements de terminaison. Ceux-ci progressent technologiquement tous les jours.
Il est certain que les débits vont continuer à augmenter, non seulement parce que les usagers vont consommer de plus en plus d’applications et parce que les applications vont en consommer de plus en plus. Ce n’est donc pas une question de capacité, mais de marketing des offres.
Quand un foyer dispose de plusieurs équipements et que chacun de ses membres veut consommer un Game Of Thrones, un dessin animé et assurer une conversation Skype/Facetime dans de bonnes conditions, et en même temps, on arrive vite à 10 Gbit/s. Demain, la 4K nécessitera des débits plus importants. Rappelons que c’est la vidéo qui consomme la bande passante.
La filière est au rendez-vous du plan France Très Haut Débit. Il a fallu quelques années pour qu’elle s’industrialise, mais nous y sommes. À fin 2018, nous avions construit 37 % des prises prévisionnées à terme. En 2022, nous sommes désormais certains que nous aurons atteint collectivement l’objectif de plus de 80 % des locaux fibrés dans notre pays.
En 2018, nous avons construit 3,2 millions de prises pour un cumul en fin d’année à 13,6 millions de prises. Le cap des 4 millions de prises FTTH produites par an devrait être franchi cette année (progression de 2,6 à 4,3 millions en 2 ans). En ce moment, la filière construit 15 000 prises par jour ouvré. C’est colossal.
Tout d’abord, il faut reconnaître que la volonté du gouvernement est réelle et s’est traduite dans les faits par une avancée majeure avec l’adoption de la loi ELAN. Celle-ci permet de traiter la majeure partie des freins au déploiement qui existaient auparavant (lourdeurs administratives, contraintes de copropriétés, etc.).
Beaucoup de chemin parcouru également dans notre croisade pour faire connaître les métiers de la filière et aider les industriels à recruter massivement les compétences dont ils ont besoin pour tenir les objectifs. Si 2019 doit être une année record avec 6 400 nouveaux collaborateurs à intégrer, soit 2,5 fois plus que l’an dernier, les prévisions sont optimistes avec des taux de remplissage dans les centres de formation encore jamais égalés.
Le 3e frein majeur, mais dont l’issue est moins avancée que pour les deux précédents, est celui du financement du « reste à faire » après 2022. Compte-tenu des dernières signatures de RIP et dans l’hypothèse où toutes les demandes AMEL actuelles trouvent une réponse favorable, le nombre de prises à connecter en THD au-delà de 2022 est estimé à 6,4 millions. Parmi elles, au moins 3 n’ont pas encore trouvé de financement. Ces prises, les plus difficiles à raccorder, pourrait coûter 5,715 milliards d’euros, dont 800 millions de fonds d’État. Sachant de surcroît que les déploiements ne s’arrêteront pas à cette date (une densification est à prévoir pour répondre aux nouvelles implantations), InfraNum et l’Avicca ne cessent d’appeler à une réouverture prioritaire du guichet de financement des RIP.
Effectivement, depuis les premières estimations gouvernementales réalisées à l’époque par le ministre Jacques Mézard, les données ont changé. L’introduction du dispositif AMEL permet de reporter une partie de l’effort de financement initial par les opérateurs privés, avec néanmoins une perte de propriété du réseau pour les collectivités locales ayant fait ce choix. Et dans le même temps, l’industrialisation du déploiement a naturellement généré des économies.
D’après nos estimations, au-delà de 2022, 2,2 millions de foyers auront besoin de mix technologique. Seuls le THD radio et le satellite permettront de leur apporter du très haut débit.
Oui, mais la prolongation du guichet ne se fera que pour les collectivités qui auront un projet bien avancé, sachant que l’Arcep a confirmé avoir l’intention de clôturer le dépôt des dossiers AMEL au 15 juin, c’est demain.
La France est le pays qui déploie actuellement, ramené à sa population, le plus de prises au monde. Nous serons en 2025 le pays le plus équipé du monde, exception faite des cités états bien entendu.
Cette expertise développée collectivement et par toute une filière doit être mise au service d’autres déploiements nationaux. Cela permettra également de pérenniser notre filière. C’est un enjeu pour lequel InfraNum déploie beaucoup d’énergie et entend s’appuyer sur l’État et l’outil Comité Stratégique de Filière (CSF).
Free est commercialement très efficace dans son arrivée sur les RIP parce qu’il sait dédier les ressources nécessaires, directement sur le terrain et avec la bonne approche humaine (souplesse et forte attention portée aux clients, pour les prises de rdv par exemple…).
Je ne vois pas pourquoi ça ne se ferait pas. Et la fin de l’année me paraît imaginable.
Tous les opérateurs sont confrontés aux mêmes délais. La signature ne vaut pas mise en place des process. Elle indique que les conditions d’interfaçage des systèmes d’Information sont techniquement faisables et en cours d’installation. Toutefois, reste à mettre "la machine en route", et à assurer le marketing qui en découle.
Un nouveau NRO a été détecté chez Free le 30 mai. Il est situé à Nancy (54000) dans le département du Meurthe-et-Moselle.
Un nouveau NRO a été détecté chez Free le 23 mai. Il est situé à Arras (62000) dans le département du Pas-de-Calais.
Un nouveau NRO a été détecté chez Free le 22 mai. Il est situé à Harnes (62440) dans le département du Pas-de-Calais.
Presque deux ans après avoirs signé un contrat d’approvisionnement permettant à Free de proposer ses offres FTTH sur les Réseaux d’Initiative Publique (RIP) opérés par Axione, les offres fibre de Free arrivent en Haute-Vienne.
Après l’officialisation de l’arrivée de la fibre Free sur les RIP de Loire et d’Alsace, c’est désormais en Haute-Vienne, dans le Limousin, qui voit arriver la fibre Free d’après des tests réseaux réalisés par Ariase. Le RIP concerné est celui de Dorsal et les tests révèlent la disponibilité de la fibre 10GB sur plusieurs adresses dans la commune de Saint-Léonard de Noblat qui fait partie des premières communes équipées en fibre optique du RIP.
L’exploitation du réseau est quant à elle confiée à Nouvelle-Aquitaine THD, partenaire d’Axione. Il s’agit, sur ce RIP, des premières offres fibres commercialisées par un opérateur national. Toujours d’après Ariase, le prochain arrivant sur le RIP sera l’opérateur historique.
Un nouveau NRO a été détecté chez Free le 20 mai. Il est situé à Montpellier (34000) dans le département de l’Hérault.
Pour engranger des abonnés fibre, Free mise désormais sur la publicité locale
Ainsi que nous vous l’avions annoncé, devant la presse, Free a annoncé avoir dépassé son 1er million d’abonnés fibre en janvier dernier et que le passage au deuxième million d’abonné se ferait l’année prochaine.
Mais si Free est le deuxième opérateur fibre, après Orange, et déploie son réseau rapidement (encore cette semaine avec son arrivée sur le RIP d’Alsace et sur celui de la Loire), encore faut-il recruter de nouveaux abonnés FTTH. C’est ainsi que Thomas Reynaud, le directeur général d’Iliad a indiqué que lorsque la fibre Free arrivait dans une nouvelle ville, les habitants n’étaient pas forcement informés. C’est pourquoi l’opérateur de Xavier Niel a commencé à lancer, depuis le mois dernier, des campagnes locales pour annoncer l’arriver du FTTH (voir affiche ci-dessus). Et selon Thomas Reynaud, les résultats sont là. Ce dernier a d’ailleurs indiqué lors de la convention Free avoir réalisé un mois d’avril record avec 60 000 nouveaux abonnés mensuels.
Thomas Reynaud explique la nouvelle stratégie de communication locale de Free et les autres indicateurs qui permettent de savoir si la fibre de Free avance à bon rythme
Outre les deux millions d’abonnés fibres qui devraient être atteint en 2020, Free a également annoncé avoir revu ses objectifs à la hausse au niveau des prises raccordables. Ainsi, l’opérateur annonce 22 millions de prises raccordables en 2022, contre 20 millions d’annoncés lors de la présentation du bilan annuel d’Iliad en avril dernier. Free annonce également qu’il a prévu d’arriver à 30 millions en 2024, pour 4.5 millions d’abonnés fibre à la fin de l’année.
Un nouveau NRO a été détecté chez Free le 18 mai. Il est situé à L’Haÿ-les-Roses (94240) dans le département du Val de Marne.
Après avoir commencé à proposer ses offres fibre avant-hier sur le réseau Rosace en Alsace, Free débarque officiellement aujourd’hui dans la Loire sur le réseau d’Initiative Publique THD42 (Axione).
Free confirme encore un peu plus sa volonté d’être présent sur tous les RIP. "Tous les foyers desservis par THD42, le réseau Très haut Débit en fibre construit et cofinancé par le réseau SIEL-Territoire d’énergie, seront éligibles à la Fibre Free", fait savoir l’opérateur de Xavier Niel. La commercialisation des offres FTTH est ouverte aujourd’hui sur 13 000 prises et sera étendue sur 47 000 prises dès le mois de juin. Une nouvelle phase d’ouverture est prévue en juillet avec plus de 45 000 prises supplémentaires.
Au final, Free proposera sa fibre sur plus de 200 communes déjà déployées par THD42 sur le département. A titre d’exemple, dans la Loire, les offres fibre de l’opérateur sont par ailleurs "déjà accessibles sur 55 000 logements à Saint-Etienne ainsi que sur les 60 000 logements déployés par l’opérateur historique en zone AMII sur Saint-Etienne et Roanne."
Les abonnés Freebox ADSL éligibles seront contactés par Free pour leur proposer la migration avec l’intervention d’un technicien à leur domicile. Le raccordement en Fibre optique se fait sans frais pour l’abonné.